C’est dans le cadre d’un atelier de deux jours organisé dans la cité capitale politique camerounaise, avec comme idée centrale : « Renforcement des capacités des défenseurs des droits fonciers des peuples autochtones, pour lutter contre les changements climatiques ».
Cette initiative intervient à un moment opportun où le processus de changement climatique exerce une pression sur les ressources naturelles notamment l’eau, les terres et les forêts. Les peuples autochtones, considérés comme populations affaiblies et vulnérables dans de nombreux pays, ont dû faire face à plusieurs crises liées à leur identité, à leur mode de vie et aux droits socioculturels sur leurs terres ancestrales.
Dans diverses régions du Cameroun, les Mbororos, les Baka, les Bedzang, les Bagyeli et les Backola, pour ne citer que ces minorités, sont privés des droits fonciers. Ils se voient systématiquement refuser l’accès aux mécanismes judiciaires et non judiciaires pour contester leur situation. Lorsqu’ils s’engagent, ils font face à de graves représailles ainsi qu’à d’importantes violations de leurs droits.
En organisant cet atelier, le Réseau Camerounais des organisations de droits de l’homme et Minority Rights Group International avaient pour ambition de garantir la protection des droits des peuples autochtones à la terre et leur rôle dans la conservation et la prévention du changement climatique dans quatre Etats d’Afrique Orientale et Centrale. Ils entendent en outre soutenir les défenseurs des droits fonciers des peuples autochtones, leurs communautés de même que les organisations travaillant sur les droits liés à la terre et aux ressources naturelles.
Lire l’intégralité de l’article
Source : Agence Cameroun Presse via le Land Portal
Rejoignez-nous sur
LinkedIn X Facebook