Depuis plus de vingt ans, la Conférence de la Banque mondiale sur le foncier réunit des participants issus des gouvernements, des partenaires du développement, de la société civile, des universités et du secteur privé pour présenter les avancées de la recherche, discuter des problèmes et des bonnes pratiques, et informer le dialogue politique. La conférence encourage l’échange de connaissances intersectorielles et a donné lieu à de nombreux investissements, initiatives et projets de recherche menés par diverses parties prenantes, notamment les principes pour un investissement agricole responsable, le cadre d’évaluation de la gouvernance foncière, etc.
Plusieurs membres du Comité technique « Foncier & Développement » viendront y présenter les travaux conduits ces dernières années, à travers des communications de recherche et interventions lors de sessions thématiques.
La conférence se tiendra du 13 au 17 mai 2024 à Washington. Elle a pour objectif de :
- Orienter et informer les investissements dans le secteur foncier ;
- Faciliter et faire progresser les dialogues et la collaboration entre les différentes parties prenantes ;
- Plaider en faveur de l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes ;
- Partager les connaissances sur les meilleures pratiques émergentes et la recherche innovante.
Le thème de la conférence de 2024 est « Garantir le régime foncier et l’accès à la terre pour l’action climatique ». Bien que l’amélioration de la gouvernance foncière constitue un levier d’adaptation au changement climatique et de l’atténuation de ses effets, son rôle fondamental est souvent négligé. L’insécurité foncière compromet la capacité et l’intérêt des exploitants agricoles à investir dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets, notamment en limitant leur accès au financement climatique et en réduisant leurs incitations à adopter des pratiques de gestion durable des terres. La mauvaise gouvernance foncière, notamment le manque de clarté ou le chevauchement des lois et des institutions chargées d’administrer les droits fonciers et de gérer les compromis en matière d’utilisation des terres, limite les actions en matière d’atténuation, d’adaptation et de gestion des risques de catastrophe. La concurrence pour les terres et leurs ressources nécessitera des décisions stratégiques sur la quantité de terres utilisées, à quelles fins et par qui. Ces compromis deviendront de plus en plus complexes à gérer au fil du temps, étant donné que les ressources foncières adaptées à des utilisations productives devraient se raréfier à mesure que l’urbanisation s’accélère et que les impacts climatiques deviennent plus graves.
La conférence de 2024 vise donc à mettre en évidence des stratégies efficaces pour sécuriser les régimes fonciers, l’accès aux terres, et accompagner l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques.
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