Les communs fonciers urbains dans les Suds et ailleurs, points de vue de chercheurs et d’acteurs de terrain
Dans le monde, un milliard de personnes vivent dans des bidonvilles et quartiers précaires et ce chiffre devrait doubler d’ici 2025. En France, le mal-logement touche au moins 4 millions de personnes en 2018. La spéculation sur les prix des terrains et la rente immobilière conduisent partout à l’exclusion des plus pauvres.
Pour permettre la réalisation du droit au logement convenable, les Nations Unies soutiennent désormais des systèmes d’accès au sol et à l’habitat alternatifs à la seule propriété privée individuelle, marchandisable. Ainsi, le Nouvel Agenda urbain et l’ODD 11 recommandent de recourir à une « gamme variée de solutions d’hébergement », notamment « coopératives » et de reconnaître les différentes formes de « tenure collective » ou « communs fonciers urbains ».
L’approche par les communs met l’accent sur des logiques d’usage partagé plutôt que de pleine propriété individuelle, elle s’appuie sur l’action collective des citoyens et des usagers. Ainsi, dans les communs fonciers urbains, des groupes d’habitants élaborent ensemble les règles d’usage du sol et d’accès au logement.
Ces deux journées d’études seront l’occasion de présenter des initiatives de communs fonciers urbains en Afrique, en Inde, en Amérique latine et en Europe et de débattre de leurs impacts et des modalités de leur déploiement dans le monde. Comment fonctionnent ces communs, qui les financent, qui les gèrent ? Permettent-ils d’améliorer l’inclusion sociale et urbaine des ménages les plus modestes ?
Informations et programme détaillé : cfuhabitat.hypotheses.org
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