OpenLandContracts.org, basé à l’Université de Colombia à New York, et soutenu par la Banque Mondiale fait la liste de 69 contrats concernant des plantations de palmiers à huile, de canne à sucre, de biocarburants, de soja, de thé, et d’autres cultures dans 8 pays. Les fondateurs de cette base de données s’attendent à enregistrer une centaine de contrats d’ici la fin de l’année 2015.
« La base de données pourrait pousser davantage de compagnies et d’états à rendre publiques les transactions foncières » avance Kaitlin Cordes, directrice du département foncier et agriculture au Centre des investissements responsables de Colombia.
« Il y a un tel manque de transparence. Lever le voile sur ces transactions peut aider les individus, les communautés et la société civile à savoir si les gouvernements et les investisseurs remplissent bien leurs rôles. Les transactions foncières à grande échelle peuvent être controversées lorsqu’elles sont signées en secret, sans les apports de la consultation locale.Si les entreprises n’ont pas d’obligation à faire état des détails de leurs contrats, elles sont moins enclins à intégrer les enjeux sociaux, comme l’environnement, la formation et l’emploi local. »
Le site, lancé il y a quelques mois, recense des contrats au Libéria, en Ethiopie, en République Démocratique du Congo, au Sierra Leone, au Cambodge, au Cameroun, au Sud-Soudan, ainsi qu’an Timor Oriental.
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