Le Comité technique « Foncier & Développement » et la GIZ organiseront une session commune sur le pastoralisme dans le cadre de la prochaine Conférence sur le foncier de la Banque Mondiale qui aura lieu du 13 au 17 mai 2024 à Washington. Depuis plus de vingt ans, la Conférence de la Banque mondiale sur le foncier représente un forum important pour le secteur foncier, réunissant des participants des gouvernements, des partenaires du développement, de la société civile, des universités et du secteur privé pour présenter les résultats des travaux de recherche, discuter des problèmes et des bonnes pratiques, et informer le dialogue politique.
La session thématique proposée mettra l’accent sur les enjeux de sécurisation de l’accès aux terres pastorales communes, qui sont de plus en plus menacées par des conditions météorologiques extrêmes causées par le changement climatique et par une pression foncière accrue (privatisation, extension des terres agricoles, croissance démographique, etc.) Bien que les modes de gestion collective des pâturages soient particulièrement adaptés à la variabilité des écosystèmes pastoraux d’Afrique de l’Ouest et du Centre, permettant des usages multiples et une mobilité en fonction de la localisation des ressources, ils peinent à être reconnus dans un contexte de politiques publiques favorisant globalement la privatisation des ressources et du foncier, ainsi que des approches de sédentarisation des systèmes d’élevage dans les pays côtiers.
L’objectif de cette session sera donc de présenter et discuter les différentes actions menées dans les pays en matière de communs pastoraux et les mécanismes de régulation qui peuvent appuyer ces modes de fonctionnement. A partir d’illustrations issues de différents pays d’Afrique de l’Ouest du Centre (Bénin, Niger, Sénégal, Nigeria), cette session analysera :
- la pertinence et l’adaptation de pratiques communautaires aux enjeux spécifiques des territoires ;
- l’importance de la reconnaissance des arrangements fonciers locaux et du droit à la mobilité,
- la manière dont les réformes foncières et autres politiques publiques pourraient favoriser les droits fonciers agropastoraux et la cohésion sociale sur les territoires.
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