Le 24 octobre 2014, les représentants des communautés issues de 5 pays (Cameroun, Cambodge, Libéria, Côte d’Ivoire et Sierra Leone) avaient rendez-vous à Paris avec le groupe Bolloré pour entamer les négociations au sujet des terres occupées par ce groupe à travers la société Socfin.
Pour la première fois, une entreprise accusée d’accaparements des terres accepte une rencontre internationale avec les représentants des communautés affectées.
Les communautés locales, constituées en Alliance Internationale des Riverains des plantations Bolloré-Socfin avec l’appui de l’organisation française ReAct, réclament un règlement global du conflit.
Les demandes de la coalition portent sur la création de zones tampons autour des villages, la réalisation d’infrastructures sociales et sanitaires, la création d’emplois suffisamment rémunérés, la mise en place d’un programme de soutien aux planteurs locaux et des compensations financières justes à accorder aux paysans.
Le groupe Bolloré a reconnu la demande de l’Alliance d’une expertise indépendante pour faire la lumière sur les conflits fonciers, mais attend de disposer de l’avis des dirigeants de la Socfin. Il s’est néanmoins engagé à lancer des espaces de négociation locale dans chaque pays et a accepté une nouvelle réunion en 2015 pour faire le point sur les avancées effectives sur le terrain.
Concomitamment, Green Scenery a dénoncé le 24 octobre 2014 la main-mise de Socfin sur les terres de la chefferie de Malen en Sierra Leone.
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