Au Liberia, l’essor des plantations de palmier à huile n’a pas permis d’améliorer les conditions de vie des populations locales. C’est ce qu’a confié à Thomson Reuters, Alfred Brownell, avocat libérien récipiendaire du Prix Goldman pour l’environnement 2019.
Ce prix attribué par la Fondation éponyme récompense chaque année, 6 militants écologistes locaux à travers le monde pour leur action de préservation des ressources naturelles et défense de la biodiversité parfois au péril de leur vie.
D’après l’activiste, le développement de l’huile de palme empiète sur les forêts communautaires et contribue au déplacement des exploitants agricoles sans leur proposer une alternative viable.
« Au lieu de les dynamiser, la culture d’huile de palme appauvrit les communautés. Cela n’est nullement un développement. Parfois les entreprises du secteur offrent des emplois, mais cela n’est pas assez pour le nombre de personnes qui perdent leurs terres.», indique M. Brownell.
Le militant a contribué à la protection de près de 200 000 hectares de forêts destinés à être convertis en palmeraie par des sociétés étrangères et a aidé des communautés locales a porté plainte en 2012 contre Golden Veroleum (GVL), le premier producteur d’huile de palme du Liberia pour violations de droits et dommages écologiques.
Source : Agence Ecofin via Farm Land Grab
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