Les investissements et le commerce chinois dans les secteurs des ressources naturelles de l’Afrique ont des répercussions importantes sur les forêts africaines. De nombreux investissements se situent dans les régions forestières et boisées, certains directement engagés dans l’exploitation forestière, tandis que d’autres comme l’exploitation minière, l’infrastructure et l’industrie agricole, utilisent le bois d’œuvre et affectent les forêts.
Dans le secteur forestier, la Chine est à présent une destination d’exportation majeure pour les pays africains riches en bois d’œuvre dans le Basin du Congo et en Afrique australe et orientale. D’après une estimation, 75 % des exportations du bois d’œuvre africain sont destinés à la Chine. Malgré l’importance du commerce, les renseignements actuels sur ses impacts sont insuffisants. Un manque de dialogue existe également entre les parties chinoises et africaines concernées pour aborder de nouveaux aspects préoccupants, comme les investissements durables, l’exploitation forestière illégale et les moyens d’existence ruraux. Le projet de l’IIED repose sur une Plateforme Chine-Afrique d’apprentissage de la gouvernance forestière (China-Africa Forest Governance Learning Platform), lancée en 2013. dont les trois principaux volets sont :
- Le recueil d’éléments de preuves
- Le renforcement de la capacité et du dialogue
- L’amélioration des politiques et des pratiques d’investissement
Le projet concerne quatre pays d’Afrique ainsi que la Chine, des feuilles de route ont été établies pour chacun d’entre eux : le Mozambique, le Cameroun, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo et la Chine.
Consulter la page du projet, en anglais, ici
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