Le pastoralisme, c’est l’ensemble des pratiques de l’élevage traditionnel. Dans les pays du Sahel, c’est la deuxième activité la plus importante après l’agriculture. Le problème, c’est que les dérèglements du climat ont perturbé cet équilibre ancestral. Il faut donc procéder autrement. Et il faut l’intervention de gens et d’institutions qui ont plus de moyens que les éleveurs.
Au Burkina Faso, il a fallu l’intervention du ministère des Ressources animales et halieutiques à travers le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, un projet financé par la Banque Mondiale. Globalement, les bénéficiaires de toute cette activité, ce sont les pasteurs, les agro-pasteurs, les interprofessions de produits animaux et les ménages vulnérables. C’est-à-dire 2 millions de personnes dont 600 000 éleveurs.
Pour la santé animale, on a cinq nouveaux postes vétérinaires, 25 postes vétérinaires réhabilités, 30 parcs de vaccination, la formation de 137 agents en santé animale. Pour l’accès aux marchés, on a 125 marchés à bétail, 10 aires d’abattage, 15 unités de transformation laitière. Pour la question vitale de l’eau, on a 55 forages et puits pastoraux, 30 boulis et 5 mares.
Invitée : Madame Edith Vokouma Tapsoba, coordonnatrice nationale du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel – Burkina Faso.
Écouter l’émission de radio sur le site de RFI ou en podcast, sur le lien ci-dessous
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