Ce mois de mai a vu expirer la dernière règlementation transitoire qui devait protéger les « nouveaux venus » d’Europe de l’Est, contre les investisseurs étrangers à l’affût des terres agricoles. Ainsi s’effondre le rempart que ces pays membres de l’UE avaient bâti, pour empêcher les étrangers de s’emparer d’une grande partie de leurs terres bon marché.
Après la chute du communisme, les pays d’Europe de l’est ont massivement cédé ou vendu leurs terres agricoles aux investisseurs privés. Alors qu’en 1991, on déboursait 17 000 euros pour un hectare en Allemagne de l’Ouest, la même surface dans un pays de l’Est de l’Europe, en Roumanie par exemple, ne coûte aujourd’hui que quelques centaines d’euros.
Enquête sur un nouvel or vert, les terres agricoles de l’Europe de l’Est : en Pologne, où des mesures de protection arrivent à leur terme ; en Roumanie, où les étrangers peuvent acheter des terrains depuis 2014 ; en Hongrie, où l’État vend des terres nationalisées aux plus offrants ; en Bulgarie, où une résistance s’organise.
Source : farmlandgrab
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