Le débat sur le foncier se focalise sur la nécessité de réformer la « Loi sur le Domaine National » qui date de 1964, pour l’adapter aux exigences actuelles de modernisation de notre Agriculture, qui pose le problème de l’accès à la terre et de son appropriation.
C’est ainsi que depuis les années 80, la Banque mondiale et le FMI, n’ont raté aucun programme de coopération avec notre pays sans poser la nécessité de cette réforme, pour institutionnaliser la privatisation des terres du « Domaine National », contre laquelle une vive résistance s’est organisée dans le monde rural.
Aujourd’hui, ils reviennent à la charge en profitant de la seconde phase du « Programme d’Actions Prioritaires 2019-2023»(PAP2) du PSE, dont l’horizon est 2035.
Les Notaires viennent d’enfourcher ce cheval de bataille pour la privatisation des terres lors de leur récente « Rencontre africaine » à Dakar, en demandant la mise en œuvre des propositions de la « Commission Nationale de Réforme Foncière » créée en 2013 par le Président MackySall.
Enfin, l’Union Européenne vient, pour la première fois, d’exprimer publiquement sa position sur la réforme de la « Loi sur le Domaine National», en demandant, à son tour, la mise en œuvre de ces propositions, que revendique aussi un membre éminent d’un parti d’opposition « YOONU AS KAN WI », qui se réclame pourtant de la Gauche !
C’est ainsi, qu’un vaste mouvement de pression sur le Président Macky se développe pour l’amener à « lever le coude » sur ces propositions afin de lever les contraintes d’accès aux terres du « Domaine National » auxquelles le privé fait face.
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Source : Ibrahima SENE via FarmLand Grab
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