Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d’Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l’ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l’évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l’Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
L’approche menée à partir d’entretiens non directifs et de récits de vie avec des agriculteurs anciens et nouveaux restitue les évolutions récentes : fragmentation agraire, transactions foncières, mutations du faire-valoir, intensification, soumission à un marché urbain dérégulé, etc. Elle met en exergue en particulier leurs vulnérabilités foncières et les multiples stratégies d’adaptation dynamique des uns, les inerties et la fragilité des autres. Le déploiement agricole par intensification paraît ainsi hétérogène, fragile et toujours peu soucieux de l’environnement. Il est à la fois suscité et contraint par l’expansion urbaine, porté par l’aide de l’État mais structuré par des acteurs urbains privés
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