Principales conclusions du rapport :
Après une décennie de diminution progressive des
acquisitions de terres à grande échelle, une nouvelle
ruée vers les terres est-elle en préparation ? L’analyse
des données de la Land Matrix présentées dans ce rapport
reflète clairement une montée en flèche des acquisitions de
terres à grande échelle à la suite de la hausse des prix des
produits de base en 2007/2008, qui a vu les investisseurs se
précipiter pour obtenir des terres partout dans le monde.
Cette ruée vers les terres s’est stabilisée après 2010, et
depuis 2013, des transactions atteignant près de 3 millions
d’hectares (ha) ont été saisies dans la base de données,
contre un volume total de 33 millions d’hectares pour les 1
865 transactions enregistrées jusqu’en 2020. Des attentes
plus modérées en matière de prix pourraient être l’une des
raisons expliquant le ralentissement des acquisitions de
terres à grande échelle supplémentaires après 2013, mais
les politiques ont également changé. Citons notamment
les moratoires sur les terres dans d’importants pays cibles,
la diminution du soutien aux biocarburants de première
génération et les restrictions sur la vente de terres aux
investisseurs étrangers, dans certains cas.
Toutefois, le vapeur pourrait bien se voir inversée, alors
que les économies tentent de se remettre de la crise
économique provoquée par la pandémie. Les restrictions
pourraient être levées et des conditions économiques plus
favorables – peut-être un nouveau « super-cycle des matières
premières » alimenté par la reprise économique post-COVID
– pourraient à nouveau accélérer les acquisitions de terres
à grande échelle au niveau mondial. En effet, certains pays,
dont l’Indonésie et l’Inde, ont déjà libéralisé leurs marchés
fonciers afin d’attirer les investissements étrangers.
Téléchargez le rapport sur le lien ci-dessous :
Rejoignez-nous sur
LinkedIn X Facebook