Les zones périphériques de Hanoi connaissent une pression foncière importante, depuis l’élargissement de la capitale en 2008. Les nouvelles zones d’activités, les nouveaux secteurs urbains ou les objectifs d’aménagement de toutes sortes entrent en compétition pour l’espace avec les villages qui ont leurs propres besoins fonciers.
Dans ce contexte, des pratiques de construction et d’immobilier qui flirtent avec les limites de la légalité étatique se sont développées, reflétant le pragmatisme des acteurs urbains. Pour répondre aux besoins pressants en matière de logement et pour contourner les délais des procédures administratives, ces pratiques – qui s’inscrivent dans un continuum de légalité plus ou moins éloigné des prescriptions légales strictes – semblent faire partie intégrante du processus d’urbanisation. En apportant de la souplesse à la construction dans les zones périurbaines, ces activités suivent des pratiques coutumières et des règles stabilisées et contribuent ainsi à façonner et à transformer la ville.
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