L’analyse de l’évolution des forêts mondiales montre qu’au-delà des situations très différenciées entre continents et régions, la perte du couvert forestier tropical se poursuit et s’accompagne d’une dégradation assez générale des écosystèmes forestiers. Les causes de la déforestation et de la dégradation des écosystèmes forestiers sont bien connues (démographie, activités agricoles, infrastructures, surexploitation des ressources, etc.).
La conjonction de ces deux dynamiques, si elle n’est pas nouvelle, est plus que préoccupante en raison du rôle majeur des forêts dans la lutte contre le changement climatique, la conservation de la biodiversité et la préservation des ressources en eau mondiales, comme l’ont confirmé les derniers comités des parties (COP) des trois conventions de Rio, « Climat », « Biodiversité » et
« Désertification », et le sixième rapport du GIEC. S’il reste nécessaire et incontournable de lutter contre les différents moteurs de ces dynamiques, la communauté internationale a depuis plusieurs décennies exprimé un intérêt croissant pour la restauration des forêts.
Des actions de reconstitution des forêts dégradées et des terres déboisées improductives ont ainsi été initiées, mais elles présentent cependant des succès mitigés et font ressortir l’impérieuse nécessité de prendre en compte les déterminants externes aux forêts pour en aborder les enjeux de conservation et de restauration.
Résultat d’une journée thématique du CST-F et de réflexions d’un groupe de travail sur la Restauration des Paysages Forestiers (RPF), cette note vise à compléter les très nombreux travaux existants sur le sujet, en faisant notamment ressortir les points critiques en matière d’opérationnalisation de l’approche.
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