Pendant les dix dernières années, l’appropriation massive des terres arables par des entreprises internationales en Afrique a rythmé les débats au sein des communautés médiatiques, politiques et scientifiques à l’échelle internationale.
La Tanzanie, marquée par l’héritage des politiques socialistes du premier gouvernement post-indépendance, a été considéré comme l’un des pays cibles de cette dynamique du capitalisme globalisé. Ce rapport propose un bilan des enjeux de la multiplication des projets d’investissement qui s’observe dans le pays est-africain depuis les années 2000.
A partir d’une lecture en termes de politiques publiques et d’une analyse de la construction de l’Etat tanzanien, il s’agit d’identifier les décalages entre la fabrique des politiques de promotion de l’investissement foncier et les limites de leur implémentation. L’objectif est ainsi de questionner la dynamique de privatisation de la gestion du foncier, tant promue par des experts des organisations internationales et critiquée par les membres de la société civile.
Lire le rapport ici.
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