Au Mexique, en 1992, le régime de propriété hérité de la réforme agraire a fait l’objet d’une réforme majeure, reposant sur l’établissement d’un cadastre, l’émission de titres fonciers individuels, et la légalisation du marché de la terre. Selon le discours officiel, cette légalisation visait à reconnaître, à formaliser et à sécuriser des transactions foncières qui se nouaient jusqu’alors dans la clandestinité. Ce texte analyse les impacts de la réforme, et ses effets apparemment paradoxaux : peu d’impacts sur le marché du faire-valoir indirect, qui existait déjà auparavant bien que de façon informelle; effets très limités sur le marché de l’achat-vente. Cette expérience questionne les postulats implicites des politiques visant stimuler le marché foncier, dès lors qu’elles ne reposent pas sur une analyse empirique des pratiques effectives.
à la lettre d’info
archives
Agenda
du 04/03/2025Forum Foncier Mondial Bogota 2025
au 19/03/2025 du 06/04/2025Appel à communication des Journées doctorales foncier
au 10/04/2025 du 20/02/2025Appel à contribution : Comment sécuriser le pastoralisme et l’élevage pastoral ?
au 30/09/2026
Rejoignez-nous sur
LinkedIn