Si le changement structurel induit inexorablement une diminution de la part relative de l’agriculture dans les économies, tout indique que ce processus devra, en Afrique, s’accommoder avec les tensions créées par la poursuite de l’augmentation de la population active agricole dans la plupart des pays.
L’exercice de projection à l’horizon 2050 montre que la pression démographique dans un contexte de changement climatique qui limite l’expansion des surfaces potentiellement cultivables et l’accroissement des rendements, bien que n’empêchant pas, le plus souvent, les revenus des agriculteurs d’augmenter d’ici 2050, ne conduira pas, dans de nombreux pays africains, à leur convergence avec ceux des travailleurs des autres secteurs économiques.
Les déséquilibres sociaux et territoriaux, la maitrise des flux migratoires hors de l’agriculture, entre secteurs et pays, qui en résulteraient risquent alors de s’accentuer.
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