Faute de capitaux, l’Etat malien a fait appel aux investisseurs, privés et publics, nationaux et étrangers, pour atteindre l’objectif d’un million d’ha irrigués dans la zone Office du Niger. De nouvelles règles facilitent leur accès à la terre. L’arrivée des investisseurs et les risques d’accaparements ont donné le signal d’une course à la terre où les différents acteurs, investisseurs, paysans, petits et hauts responsables de l’Etat, mettent en œuvre des arrangements fonciers informels.
La thèse montre que ces arrangements ont leurs racines dans l’évolution historique du foncier. Elle analyse le développement des arrangements fonciers en tant que processus d’adaptation à des règles contraignantes ne permettant pas aux acteurs d’atteindre leurs objectifs. Trois types d’arrangements ont pu être identifiés : des arrangements coopératifs, des arrangements néo-coutumiers et des arrangements spéculatifs. La thèse souligne l’importance du rôle des acteurs, mais aussi du contexte socio-politico-spatial dans la construction des arrangements fonciers
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