Lors de la première journée, les participants ont échangé sur les politiques et les pratiques foncières dans les zones de développement de l’agriculture irriguée.
La matinée a été animée par Amel Benkahla (Gret) et introduite par Peter Hochet (Insuco), qui a présenté un état des lieux des cadres internationaux, nationaux, ainsi que des pratiques observées sur les grands périmètres irrigués publics.
Ensuite, Jamie Skinner (IIED/GWI) a interrogé la notion de sécurisation foncière sur ces espaces, en distinguant 3 niveaux : (i) la sécurisation juridique, par l’établissement de documents sécurisants pour les exploitants de ces périmètres (ii) la sécurisation dans les procédures et la gouvernance (règles, pratiques, acteurs et rôles) (iii) la sécurisation à travers les moyens de production (performance et viabilité des exploitations familiales).
Sandrine Vaumourin (Gret) a présenté le travail de capitalisation et d’élaboration d’un guide de procédures pour la sécurisation des aménagements hydro-agricoles au Niger (ONAHA / GWI).
Amandine Adamczewski (CIRAD) a montré l’acuité des enjeux de procédures et de gouvernance à travers les résultats d’une étude exploratoire menée sur le périmètre de Sélingué au Mali
La matinée s’est clôturée par une intervention de Sidy Mohamed Seck (Université Gaston Berger de Saint-Louis), qui a pointé, à travers le cas du développement de l’irrigation dans la Vallée du fleuve Sénégal, les grands enjeux actuels : mise en place de mécanismes de régulation favorables aux arrangements fonciers locaux dans un contexte de désengagement et de dérégulation faisant suite aux plans d’ajustements structurels, élaboration d’outils concertés de sécurisation pour la gestion des ressources en terres et en eau, grands modèles de développement en débats entre promotion des PPP et développement de projets publics.
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