Depuis quelques années, la question foncière dans les pays du Sud et en transition est abordée avec pour thème privilégié les « grandes acquisitions » de terres agricoles par des opérateurs internationaux. La place des élites nationales dans la reconfiguration des structures agraires reste souvent ignorée.
Cet article offre un éclairage sur les acquisitions de terre par les élites urbaines en Côte d’Ivoire, une dynamique forte depuis les années 2000, essentiellement pour la réalisation de plantations d’hévéa. Après avoir discuté les acquisitions foncières par les élites nationales comme objet de recherche, il propose une caractérisation de ces acteurs et des transactions, évoque les tensions et conflits induits par ces transferts fonciers ainsi que les dispositifs de sécurisation mis en oeuvre par les acquéreurs, et traite de l’usage productif des terres ainsi acquises.
L’analyse repose sur des données collectées en 2013-2014 auprès de 100 acquéreurs et de 53 cédants.
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